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 Happy Gen

Généalogiste Familiale et Foncière

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Qui sommes-nous ?

À propos

Généalogiste diplomée de l'Université du Mans

Si les premières générations de notre généalogie, celles du XX° siècle, se sont construites dès notre tendre enfance, autour de la table de nos grands-mères, avec ma sœur, avons dès le début des années 80 fréquenté des lieux plus officiels : les secrétaires des petites mairies nous sortaient des registres d’état-civil et paroissiaux, que nous consultions avec application, sur la table couverte de feutre vert du Conseil municipal, veillant à ne pas abîmer des pages parfois fragiles ; les archivistes des communes un peu plus grandes, nous accueillaient dans leurs sous-sols, ouvrant de vastes armoires, contenant des registres reliés de cuir frappé de chiffres dorés ; puis nous avons découvert les archives départementales des Yvelines. Toujours des registres manuscrits que nous consultions avec délectation, papier jauni, encre sépia, signatures ou croix, chargées d’une vie passée, tracées de la main de nos ancêtres. Pas encore de photographies, ni de reproductions scannées. Parfois quelques mauvaises photocopies en noir et blanc. Mais aussi, nous découvrons, une modernité des années 60 diffusée peu à peu dans les archives départementales (en 1969, la Direction des Archives de France se félicite de la création cette nouvelle série Mi, de microfilms, qui est, d'ores et déjà, la série la plus consultée de toutes ses collections et qui permet d'éviter le recours aux registres originaux.) : les bandes microfilmées par l’église des Mormons ; on recherchait ces bandes dans de grands meubles à tiroir, puis on glissait les films dans les roues dentées d’un appareil à écran et parfois, erreur de manipulation, l’image du registre apparaissait à l’envers ! après avoir remis la bande à l’endroit, réglé l’optique, la luminosité, enfin l’image correcte…
Nous relevions à la main, sans souci de fiches ce collecte, oubliant de noter les témoins, ou les signatures, ne notant pas les cotes des documents… Nous tracions l’arbre au fur et à mesure !


Quelques années passèrent sans recherches, reprises à l’occasion d’un arrêt longue maladie puis à l’heureux temps de ma retraite : en 2010, tant aux Archives Départementales du Val d’Oise que des Yvelines, les séries Mi des registres paroissiaux et d’état civil sont complètes, plusieurs journées et les relevés sont fructueux : le projet de remonter dix générations complètes se réalise. Depuis 1995, l’ordinateur de bureau est à portée de chacun, en 2013, j’utilise un premier logiciel Généatique pour enregistrer, une à une la fiches de chaque ancêtre. Les dix générations sont imprimées sur un poster géant. Puis un second Hérédis, pour une saisie des données un peu plus aisée.


Mais comment s’arrêter, ces recherches sont captivantes, jamais terminées… de plus en plus de sources possibles sont apparues avec internet : un abonnement internet à Geneanet ouvre la place aux échanges avec d’autres « généanautes », permet de nouvelles pistes de recherches, de débloquer une branche toutefois, les possibilités d’erreur de saisie ou d’interprétation se multiplient d’autant et il est impératif de vérifier chaque information nouvelle.


J'utilise régulièrement les lieux de consultation des données qui se sont également multipliés cette dernière décennie : toutes les Archives Départementales ont leur site en ligne et des milliers d’archives numérisées, ainsi que les Archives Nationales, les Archives Nationales d’Outre-mer, les archives militaires « Mémoires des Hommes ».


Mais, c’est indispensable, je fréquente encore les salles de lecture, autant celles des Archives Départementales du Val d’Oise que des Yvelines : après consultation des répertoires ou de l’instrument de recherche informatisé du site de conservation visité, avec l’aide des présidents de la salle de lecture ou par courriel avec les archivistes, j'ai  découvert, mais parfois manqué, des archives qui concernent le sujet de mon actuel projet : j'ai étudié une branche, de gens très simples, les Pilleux Havard, branche très localisée mais complexe de ma famille vexinoise et j'ai rédigé une monographie rapportant leur vie au cours des siècles tout en les situant dans avec le plus d’exactitude possible dans la société de leur époque.

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Je souhaite, ici, faire découvrir cette histoire.

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Actuellement, diplômée de l'Université du Mans en généalogie familiale et foncière, mention bien, je reste une généalogiste amateur éclairée.

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Merci pour votre envoi !

La Touche étoile

Benoîte Groult
2006

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